Dépasser les stéréotypes dans l’IT (Conférence)

Chez Splunk, nous nous efforçons de développer la diversité. Pour célébrer la Journée internationale du droit des femmes, nous avons donc invité Caroline Ramade, cofondatrice de la start-up 50inTech et Top Voices LinkedIn pour l’égalité des genres, à nous parler des figures féminines dans le secteur technologique. Cette initiative soutenue par Fanny Doukhan, country manager France chez Splunk, et organisée par l’Employee Resource Groupe Womxn — dont j’anime la déclinaison française avec de nombreux membres actifs — avait pour vocation d’être diffusée dans toute l’Europe.

L’informatique : une histoire de femmes

Contrairement aux idées reçues, Caroline Ramade a commencé par nous rappeler que les femmes sont très présentes dans l’histoire de l’IT. Du premier algorithme d’Ada Lovelace au langage COBOL de Grace Hopper, en passant par les sauts de fréquence d’Hedy Lamarr, on constate ainsi que « la tech est née avec des femmes ». Par ailleurs, jusqu’au milieu des années 1980, le nombre d’étudiantes en informatique augmentait rapidement, et le fossé entre les genres semblait peu à peu se combler.

Alors, que s’est-il passé ?

D’après Caroline Ramade, pour comprendre ce retournement de situation, il faut s’intéresser au marketing des ordinateurs personnels. À l’époque, les campagnes publicitaires mettent en effet exclusivement en scène des utilisateurs masculins, hommes ou enfants, alors que les femmes sont cantonnées, en arrière-plan, à des tâches plus domestiques.

Résultat des courses : en Europe, le secteur ne compte aujourd’hui que 22 % de femmes en moyenne, la plupart exerçant dans les fonctions les moins techniques. Et le problème ne s’arrête pas là. Le manque de diversité impacte aussi la culture des entreprises, qui ont bien du mal à retenir les talents féminins : une femme sur deux abandonnerait ainsi définitivement le secteur après 8 ans de carrière.

La diversité comme levier de performance

Et pourtant, dans l’IT, diversité rime généralement avec performances. Que ce soit pour combler les pénuries de compétences, favoriser l’innovation et la collaboration ou encourager la créativité, les entreprises ont donc tout à gagner à mettre en place des solutions visant à attirer et à retenir les talents féminins.

Mais comment y parvenir ?

Dans sa présentation, Caroline Ramade aborde de nombreuses pistes pour aider les organisations à devenir plus inclusives. Parmi sa multitude de conseils, elle recommande notamment de :

 

  • clarifier les parcours carrière (y compris en matière de salaire) pour que chaque collaborateur et collaboratrice puisse planifier son évolution professionnelle de manière sereine et en toute équité ;
  • modifier les processus de management afin de compenser les biais ;
  • coacher les talents féminins, qui manquent souvent de références en matière de leadership.

 

Elle insiste par ailleurs sur l’importance d’accompagner les collaboratrices dès les premières étapes de leur carrière et d’élargir le recrutement à d’autres pays, l’IT n’étant pas perçu comme un secteur spécifiquement masculin dans toutes les régions du monde !

Et ce n’est qu’un début ! Pour aller plus loin, 50inTech a développé un outil unique permettant d’évaluer le niveau d’inclusivité des entreprises et de leur proposer un plan d’action personnalisé en faveur de la diversité. La start-up a également créé une plateforme de recrutement connectée à plus de 35 000 profils de professionnelles de l’IT et travaille actuellement sur une solution pour lutter contre les biais.

Splunk agit pour la diversité 

De son côté, Splunk a mis en place diverses initiatives afin de favoriser l’équité et l’égalité au sein de l’entreprise. Pour renforcer notre stratégie de diversité et d’inclusion, nous pouvons notamment compter sur une solide approche DEIB (diversité, équité, inclusion et appartenance) ainsi que sur notre Early Talent Program, qui vise à soutenir tous les futurs talents de la tech avant même leur entrée sur le marché du travail.

Nous sommes également fiers de notre partenariat avec le CEFCYS (Cercle des Femmes de la Cybersécurité), dont le but est de promouvoir et de faire progresser la présence et le leadership des femmes dans la cybersécurité. Un groupe de Splunkers volontaires participe ainsi, tout au long de l’année, aux événements organisés par l’association.

L’ensemble de nos initiatives nous a valu de figurer au classement des meilleurs lieux de travail de Fortune et d’obtenir la note maximale de 100 de l’Indice d’égalité en entreprise de la Human Rights Campaign Foundation.


Vous souhaitez rejoindre une entreprise inclusive et bienveillante qui vous permettra de vous épanouir et de donner le meilleur de vous-mêmes ? Découvrez les opportunités de carrières que Splunk peut vous offrir.

 

Audrey est senior content marketing manager sur les marchés francophones. Elle est responsable de la création et la localisation en français de tout le contenu de Splunk, des réseaux sociaux au blog en passant par les réussites de nos clients ou les livres blancs. Avant Splunk, Audrey a entre autres travaillé chez VMware, Facebook, Neopost, Sanofi ou encore la SNCF. Passionnée par l’écriture, elle tient depuis des années un blog culture, Digression Urbaine.