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Soutenir le système de santé grâce aux données

Le partage des données médicales n’a jamais été un sujet aussi important, et aussi sensible, qu’aujourd’hui. Mais vous pouvez disposer des meilleures motivations, des technologies les plus pointues et des processus les plus solides, rien de tout cela ne suffira si les utilisateurs refusent d’adopter les outils que vous leur proposez. Et dans le domaine de la santé, le changement est peut-être encore plus difficile qu’ailleurs.

La solution la plus efficace pour combattre l’inertie de l’habitude : les données ! Splunk a eu la chance d’aider un grand groupe hospitalier américain à accélérer l’adoption d’appareils de suivi connectés dans ses services. Plongez-vous dans ce défi passionnant au cœur de l’actualité.

Un cas d’usage américain aux problématiques internationales

En France, l’idée d’un Dossier Médical Partagé (DMP) a germé dès le début des années 2000, mais il a fallu attendre 14 ans et une volonté politique clairement affichée pour que son adoption commence enfin à décoller. Avec ses 9,3 millions de dossiers créés, le carnet de santé numérique reste toutefois encore loin des 40 millions visés d’ici 2023. Si certains s’empressent d’attribuer cette lenteur à une spécificité culturelle française, et de renvoyer ainsi l’innovation technologique aux calendes grecques, cette problématique se pose bien au-delà des frontières de l’Hexagone.

Aux États-Unis, Splunk a eu l’opportunité de travailler avec un des plus grands groupes hospitaliers du pays, afin de l’aider à accélérer l’adoption d’appareils mobiles de suivi des signes vitaux. Il s’agissait d’un projet d’envergure engageant plus de 3 500 terminaux et 8 000 infirmiers sur 160 sites, avec un objectif ambitieux : recueillir 90 % des signes vitaux des patients sur ces outils directement connectés à leur DMP. En cas d’échec, ce programme aurait pu coûter plus de 7 millions de dollars, une situation qui, malgré des débuts difficiles, a pu être évitée grâce à un allié de taille : les données.

Les données, une question de visibilité

Les gens n’aiment pas le changement, pas plus à l’hôpital qu’ailleurs, mais une fois le premier mouvement de résistance passé, ce sont surtout les difficultés techniques qui se sont avérées gênantes. Les membres du personnel hospitalier se plaignaient notamment de la durée de vie des batteries, qui ne leur permettait pas de terminer leurs visites, ou du manque de réseau. Le matériel ne montrant aucune défaillance, ce qui manquait aux responsables du programme, c’était avant tout une visibilité totale sur l’utilisation des appareils mobiles.

L’analyse des données a permis de mettre à jour deux problèmes majeurs. Le premier portait sur l’utilisation des machines : par manque de temps ou par inattention, les infirmiers oubliaient parfois de les rebrancher entre deux tournées. Lorsque les chefs de service ont pris connaissance de ces informations, ils ont pu facilement et rapidement mettre en place les mesures nécessaires.

Le second était d’ordre technique : dans un souci d’économie d’énergie, les appareils se déconnectaient du réseau lorsque leur niveau de batterie passait sous les 10 %. Une fois le problème identifié, une simple formation du personnel a permis d’y remédier.

Les données, une question de fiabilité

Avoir une visibilité sur l’ensemble de la chaîne a permis de résoudre bien des difficultés, mais cela n’a pas suffi à convaincre l’ensemble du personnel. Pour faciliter l’adoption, fallait-il encore que les utilisateurs puissent se fier au système, notamment au réseau. Là encore, l’analyse des données a permis de définir précisément les endroits où le signal était insuffisant. Une fois ces zones mortes identifiées, l’équipe technique a pu mettre en place des solutions afin d’améliorer la couverture réseau. Une solution qui a également ravi certains patients !

Si la fiabilité et la précision des données sont essentielles pour remédier aux soucis techniques, elles sont également un redoutable outil de gouvernance. En effet, une fois connectés au tableau de bord, les chefs de service et les responsables du programme ont eu accès à une multitude d’informations leur permettant de définir les interlocuteurs les plus pertinents à interroger sur le fonctionnement des appareils ou encore les personnes les plus réticentes à les adopter. D’autres dashboards ont également pu les aider à mieux gérer les questions de conformité et à sécuriser le partage des données, une thématique particulièrement sensible depuis l’entrée en vigueur du RGPD.

Les données, un outil de pilotage à long terme

 

L’intérêt des données ne se borne pas à une question d’adoption. Avoir une visibilité totale sur l’ensemble des processus et des utilisateurs est aussi un instrument de gestion efficace pour régler les problèmes du quotidien et faire des économies, qu’il s’agisse de retrouver des appareils égarés grâce à la triangulation ou d’analyser les modes de connexion.

Par exemple, les médecins du groupe hospitalier devaient renseigner des éléments de diagnostic en passant soit par une application installée sur leur ordinateur portable soit par une interface web. Les données de connexion recueillies grâce à Splunk ont montré qu’un seul professionnel de santé, sur des milliers d’utilisateurs, se servait de l’application. Une information qui a permis au groupe de réaliser une économie de plus d’un million de dollars par an en frais de maintenance !

Pour prendre des décisions éclairées, déterminer précisément les besoins, favoriser l’adoption, faire des économies et résoudre les incidents, les décideurs ont besoin de visibilité à tous les niveaux et tout au long du processus de déploiement. Car c’est bien souvent à cause du manque de données que les innovations, même les meilleures, échouent. Dans ce cas d’usage, les responsables du programme ont pu rapidement déterminer si leur message était compris et s’il se traduisait en actes. Ils ont également été en mesure de résoudre les blocages techniques ou personnels qui auraient pu anéantir leurs efforts. Et vous, quels sont vos besoins en matière d’innovation ?

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Audrey est senior content marketing manager sur les marchés francophones. Elle est responsable de la création et la localisation en français de tout le contenu de Splunk, des réseaux sociaux au blog en passant par les réussites de nos clients ou les livres blancs. Avant Splunk, Audrey a entre autres travaillé chez VMware, Facebook, Neopost, Sanofi ou encore la SNCF. Passionnée par l’écriture, elle tient depuis des années un blog culture, Digression Urbaine.

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