SPLUNK LIFE

Dans la peau d’un Splunker : Yoan Semin

Yoan SeminSplunk va chercher ses talents dans les moindres recoins de la planète, et même dans les profondeurs de l’océan. La preuve : Yoan Semin, un ancien sous-marinier qui fait partie de la famille des Splunkers et Splunkeuses depuis près de sept ans. Il revient sur son parcours atypique, qui l’a fait naviguer de la comptabilité à la cybersécurité, en passant par la Marine Nationale.

Yoan, comment t’es-tu retrouvé dans l’IT ?

J’ai toujours été passionné par les ordinateurs, mais je n’ai pas toujours voulu en faire mon métier. Je me suis d’abord dirigé vers des études d’expert-comptable. Cela dit, j’ai vite réalisé que ce n’était pas une carrière pour moi. J’ai tenu six mois avant de me lancer dans un BTS Informatique et réseau.

À 21 ans, j’ai décroché un poste dans le privé, mais j’ai trouvé que l’environnement manquait de rigueur et de respect. Et c’est comme ça que j’ai atterri dans la Marine Nationale deux ans plus tard. Je ne savais pas vraiment vers quel corps me diriger, et la première personne que j’ai rencontrée travaillait en tant que sous-marinier, dans les transmissions. Son speech m’a convaincu, et je me suis engagé. Pour moi, le monde des sous-marins, c’était presque aussi exotique que de voyager dans l’espace !

J’ai eu la chance de terminer ma formation de sous-officier en haut du classement, ce qui m’a permis de choisir une unité d’affectation particulièrement demandée : les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins.

Comment tu es retourné à l’IT et à la vie civile ?

Yoan SeminLes connaissances techniques qu’on assimile dans l’armée sont difficilement transposables de manière directe dans le privé. Par exemple, même si j’ai pu côtoyer quelques outils communs, comme Windows, j’ai surtout travaillé avec des supercalculateurs qui ne sont pas communs en entreprise. 

En sortant de la Marine, j’ai donc fait un bilan de compétences pour préparer mon retour sur le marché du travail et mieux définir ce que je voulais et ce que je savais faire. Après des heures à répondre à des questions sur mon parcours et mon avenir, j’ai réalisé que ma carrière militaire m’avait surtout permis d’acquérir des compétences humaines et de communication.

Pendant mes astreintes à quai, je profitais aussi des moments de calme pour suivre des formations à distance avec le CNAM, notamment sur les réseaux et l’architecture, afin de compléter les connaissances que j’avais commencé à développer au cours de mes études. Tout ça m’a permis de décrocher un poste dans une société parisienne d’ingénierie réseau à ma sortie de la Marine, en 2008.

Mais le retour à la vie civile n’a pas été tout rose au début. J’ai dû faire face à pas mal de préjugés sur l’armée. Heureusement, j’ai réussi à prendre sur moi et à en jouer pour détendre l’atmosphère à coups de « négatif » ou « positif ». Au final, un de mes collègues qui avait un peu de mal avec les militaires est même devenu mon témoin de mariage !

Et comment tu es arrivé chez Splunk ?

Je suis passé par pas mal d’entreprises. Je ne vais pas lister tout mon CV, mais au cours de mes expériences, je me suis rendu compte que j’avais surtout besoin de défis et de mouvement. J’ai tâté plusieurs domaines, dont les services, les assurances et l’édition. J’ai aussi animé des formations de certifications avant de trouver mon premier poste d’ingénieur avant-vente.

Suite à des rachats, j’ai travaillé chez quelques grands noms de l’IT et de la sécurité, et c’est à ce moment-là que j’ai entendu parler de Splunk. Dès mon premier entretien, on a insisté sur le fait que je ne serais pas uniquement cantonné à la sécurité, mais que je pourrais m’ouvrir à tous les champs d’application qui profitent de la donnée. C’est avant tout ce défi qui m’a convaincu : pouvoir imaginer de nouveaux cas d’usage. Chaque fois que je passais un portique de sécurité, je me demandais comment je pourrais exploiter concrètement ces données, pour déployer plus efficacement les équipes d’un magasin, par exemple.

Je pensais sans arrêt à ce genre de choses et, un jour, un collaborateur de Splunk m’a fait une démo de cas d’usage qu’il avait développés pour les aéroports de Gatwick et de Heathrow. J’ai particulièrement été fasciné par l’optimisation de l’occupation des pistes de décollage, qui est un enjeu essentiel pour ce genre de structures. Je me souviens encore des cartes des pistes, avec les simulations d’atterrissage. J’ai trouvé ça génial et j’ai rejoint l’équipe.

Quel est ton meilleur souvenir chez Splunk ?

Yoan SeminAprès presque 7 ans, ce que je retiens, ce sont surtout mes collaborations. Je retiens les liens personnels que j’ai pu nouer avec mes collègues et même avec des clients. Plutôt que des moments isolés, Splunk, pour moi, c’est donc surtout l’opportunité de voyager partout en France pour rencontrer des gens passionnés par une technologie et par un écosystème.

J’ai aussi eu la chance de pouvoir mettre à profit mon expérience dans l’armée et ma crédibilité dans ce domaine pour vendre un certain nombre d’approches qui pouvaient être exploitées dans la Défense. J’ai imaginé plusieurs cas d’usages militaires, ce qui m’a permis de côtoyer à nouveau ce milieu dont je maîtrisais les codes et les problématiques.

Grâce au programme SplunkforGood et aux 5 jours de bénévolat offerts chaque année par Splunk à ses collaborateurs, j’ai également pu participer à une campagne de ramassage des déchets dans ma ville. En plus de son utilité immédiate, cette initiative menée dans le cadre du World CleanUp Day a été l’occasion de recueillir des données intéressantes et de nouer des liens avec la mairie.

Ça ressemble à quoi une journée dans tes baskets ?

Déjà, rien ne démarre avant le café ! Plus sérieusement, ma routine est à la fois très standard et très variée. Je commence par faire le point sur mon planning ainsi que sur les réunions ou les événements de la journée. Et quand j’ai un peu de temps, j’avance sur les tâches les plus prioritaires. Selon les jours, je vais plutôt me pencher sur la préparation d’un meeting, la question d’un client ou ma stratégie de communication sur les produits Splunk.

Par exemple, je suis de très près les publications sur LinkedIn pour faire la promotion d’événements qui peuvent se révéler particulièrement intéressants pour un client en fonction de ses objectifs actuels. Je peux par ailleurs être amené à gérer des périodes de rush, notamment dans le cadre des appels d’offres.

J’aime également proposer de nouveaux cas d’usage, qui surgissent souvent d’une discussion ou d’un contexte totalement inattendu. Par exemple, pendant le covid, j’ai eu l’occasion de m’inspirer des taux d’occupation dans les transports pour prévoir la reprise du secteur de l’hôtellerie. À l’occasion d’un événement client, des idées me sont aussi venues pour exploiter la gestion informatique des salles de conférence. J’espère d’ailleurs que les nouveaux talents qui nous rejoindront dans le cadre de la campagne de recrutement de notre équipe seront aussi enthousiastes.

Ton expérience dans l’armée t’a été utile au cours de ta carrière ?

Comme je l’ai rapidement mentionné, ce sont surtout les compétences humaines et communicationnelles qui se sont révélées utiles dans le monde professionnel. Dans un sous-marin, on se retrouve seul au milieu d’une centaine de personnes, et l’enfermement n’est pas seulement spatial, il est aussi technologique. On n’appelle pas sa famille ou ses amis pour prendre des nouvelles !

Cela m’a notamment permis de constater à quel point les gens pouvaient avoir des réactions excessives en vase clos. Tout atteint des proportions démesurées, ce qui m’a habitué à prendre du recul, à accorder du temps à l’analyse ainsi qu’à la réparation des conflits, et à avoir une approche plus positive de la communication. J’ai aussi beaucoup développé mon empathie à cette époque. Ma tendance « naturelle » à faire des blagues pour détendre l’atmosphère vient sans doute de là d’ailleurs. Cette expérience a donc profondément modifié ma manière d’être avec les autres et m’a poussé à acquérir des aptitudes très utiles pour la gestion d’équipe, encore plus en contexte de covid.

Et une œuvre à conseiller ?

Black Out de Marc Elsberg, une fiction qui aborde à sa façon le thème de la cybersécurité. On se dit que ça pourrait se produire dans la réalité, et je pense que chacun devrait le lire pour ouvrir les yeux sur certaines choses….

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Je suis passionnée par mon métier de Director HRBP que j'ai pu exercer en France et à l'international. Je suis à présent à Paris , j'ai 2 petites filles de 5 ans et 2 ans . J'aime rencontrer des personnes de tout horizon et nationalités. J'ai eu la chance par exemple de monter une équipe en Belgique de 200 personnes comprenant 18 nationalités! La diversité et l'appartenance à une culture d'entreprise sont pour moi indispensables à la réussite d'une société.