SPLUNK LIFE

Dans la peau d’un Splunker : Alex Afflerbach

Le parcours d’ Alex Afflerbach est hors norme. Américain à Paris, artiste comblé, passionné de nouvelle technologies...Alex a plusieurs cordes à son arc (ou sa guitare, au choix).

 

Alex, comment t’es-tu retrouvé dans l’IT ?

 

Ma carrière a débuté à Philadelphie en 1992, en tant que responsable du support informatique pour une  start-up d’environ 300 personnes. J’ai rapidement commencé à travailler à mi-temps pour consacrer du temps à mon groupe de musique dans lequel je jouais tous les soirs. Et puis en 1998, je me suis rendu compte que j’étais devenu un vampire ! Je jouais la nuit, je travaillais la journée… en bref je n’avais plus aucune vie sociale ! À 28 ans, je me suis posé la question fatidique « Est-ce que je peux maintenir une vie de musicien ? ». Et j’ai décidé de me focaliser sur l’informatique ! 

 

Et comment t’es-tu retrouvé à Paris ? 

À l’époque, BNP Paribas venait de racheter un hedge fund à Philadelphie et ils m’ont approché. Une fois embauché là-bas, mon objectif premier a été de vivre en Europe, et en France particulièrement. C’était un rêve d’enfance peuplé de châteaux. Il faut dire aussi que mes origines sont un vrai melting-pot européen : un mixte anglais, allemand, écossais et belge ! Je voulais m’ouvrir l’esprit, me rapprocher de mes origines et explorer le monde… 

Alex dans sa jeunesse de musicien

En réalité, les deux premières années ont été plutôt difficiles ! Je n’avais étudié le français que pendant une année, donc il a fallu apprendre à vitesse grand V. Mon travail consistait à faire le lien entre salle de marché et informatique au niveau de l’infrastructure. J’ai découvert que le travail en salle de marché peut être très stressant ! Mais c’est le fameux “work hard/play hard” car dès la journée de travail terminée, on se retrouve tous pour sociabiliser autour d'un verre. En général, on fait 5 à 8 ans maximum en salle de marché. Moi j’en ai fait 11 ! Pour tenir si longtemps,  j’ai changé de responsabilités tous les deux ans et  j’ai porté plusieurs chapeaux. 

 

En 2010, j’ai ainsi créé et développé une application de Business Intelligence,  (un peu en mode Shadow IT, mais chut)  qui s’appelait EMDWH pour Electronics Market Data Warehouse. Finalement, l’application a été adoptée et je suis même devenu responsable de la plateforme du warehouse ! 

 

En 2015, je suis passé Responsable de la plateforme ITOA de BNP Corporate and Investment Banking. J’ai exploré toute les plateformes existantes d’analytiques, de supervision, d’automatisation, les appli open-source, et Splunk bien sûr. En tout,  j’ai travaillé pendant 20 ans chez BNP Paribas, dans un  environnement rapide, à la pointe, où j’ai pu découvrir de nombreuses nouveautés et le meilleur de la technologie.

 

Qu’est-ce qui t’as amené chez Splunk ? 

Si je te raconte tout ça, c’est que c’est la  somme de toutes ces expériences, du BI, au Big Data en passant par la transformation numérique et les opérations informatiques, qui m’ont conduit naturellement chez le leader… Splunk ! Splunk avait besoin de quelqu’un avec cette expérience variée et moi, j’avais envie de challenge.  Avant je vendais des idées et cette fois je passais de l’autre côté du miroir en vendant des produits. Alors si bien sûr j’avais une bonne connaissance des produits en question, je ne connaissais pas la “vente” en tant que telle. Je trouvais aussi enrichissant de pouvoir parler aux techniciens dans de nombreux types de sociétés et d’industries. 

 

« J’aime les nouvelles technologies, et j’aime mettre les mains dans le cambouis. »

Tu fais quoi exactement chez Splunk ?

J’ai rejoins Splunk en avril 2019 en tant que “ITOA strategist”, c’est-à-dire évangéliste de l'analyse des opérations informatiques. Mon rôle est de déployer le savoir-faire, de former et d’éduquer les ingénieurs avant-vente, les partenaires, les commerciaux et les spécialistes produit sur les sujets IT Ops. Un peu comme un chef d’orchestre, je dois m’assurer que chacun est bien aligné. Si je découvre une lacune en termes de connaissances ou de formation, mon objectif est d’y remédier en trouvant une solution. 

Cela ressemble à quoi une journée dans tes baskets ?

Il est rare qu’une journée se répète, car Splunk est toujours en changement. « On doit se sentir à l’aise... de ne pas être à l’aise » dixit mon chef. Chaque jour j’apprends, je suis un élève. Et j’essaie de partager et d’évangéliser au maximum. Je vois les clients, j’aide les commerciaux dans le domaine IT Ops, en complément du travail des ingénieurs avant-vente. A ce sujet, je dois dire que les ingénieurs avant-vente sont formidables ! Je me nourris chaque jour de leurs connaissances ! En France, je trouve qu’il y a une envie particulière d’apprendre et de partager. C’est un groupe assez “cérébral” en somme. Et surtout, je trouve l’ambiance excellente ! J’aime aussi le côté flexible du job car je peux travailler où je veux. Bien que basé à Paris, mon périmètre est EMEA. Le matin je commence avec l’APAC, ensuite j’enchaîne avec l’Europe, et je finis avec les collègues de San Francisco. On peut dire que je parle un mixte de français, anglais et de jargon informatique toute la journée !

Quels projets te tiennent à cœur en dehors de Splunk ? 

À l’origine, j’ai fait des études de jazz et de sciences politiques car je voulais devenir avocat. J’ai effectivement travaillé dans un cabinet d’avocats, mais je trouvais le travail trop répétitif. Alors, j’ai commencé à me passionner pour l’informatique, la grande nouveauté dans les années 80. J’ai même hacké le réseau IT du cabinet par curiosité ! L’administrateur système l’a vu dans les logs du serveur et des applications. Mais comme il était impressionné par ma méthode,  au lieu de me virer,  il m’a proposé un job ! C’est comme ça que j’ai basculé pour de bon vers l’informatique. 

J’ai arrêté mes études de jazz, car je perdais l’amour de créer de la musique qui était constamment évaluée par les professeurs de mon école. Mais j’ai continué à jouer dans des groupes de musique. Dans les années 90, je jouais de la basse professionnellement, et je faisais aussi du piano, de la batterie, un vrai touche-à-tout. J’aime le rock, le folk, le funk... et bien sûr, le jazz !

Aujourd’hui, je joue de la basse dans le groupe NOG, avec Stéphane Estevez, un autre Splunker, qui est devenu un ami. On répète une fois par semaine, et on fait des tributes de Red Hot Chili Peppers ou de Led Zeppelin, souvent dans les petits bars à Paris. On joue aussi des trucs bien français, comme Téléphone et M. D’ailleurs, moi j’aime beaucoup les chanteurs français Mylène Farmer et Francis Cabrel ! :)  

Une phrase qui te représente ?

Je vais en donner deux : 

« Le vrai voyageur n'a pas de plan établi et n'a pas l'intention d'arriver. » de Lao-Tseu et 
« Vous ne pouvez pas arrêter les vagues, mais vous pouvez apprendre à surfer. » de Jon Kabbat-Zinn

Une œuvre à conseiller ? 

J’ai joué de la basse sur quelques chansons d’un auteur-compositeur de Chicago appelé Derek Clegg. En voici une pour clore cette interview :

 

 

 

A bientôt pour découvrir l’histoire d’un autre Splunker ! 



Audrey est senior content marketing manager sur les marchés francophones. Elle est responsable de la création et la localisation en français de tout le contenu de Splunk, des réseaux sociaux au blog en passant par les réussites de nos clients ou les livres blancs. Avant Splunk, Audrey a entre autres travaillé chez VMware, Facebook, Neopost, Sanofi ou encore la SNCF. Passionnée par l’écriture, elle tient depuis des années un blog culture, Digression Urbaine.