Pourquoi il faut dire NON au travail pendant les vacances

Sophie YannicopoulosJ’ai récemment lu un article qui m’a fait bondir : 62% des Français déclarent travailler durant les vacances ! Si vous vous apprêtez à boucler votre valise ou si vous me lisez en direct de la plage, j’ai un message à vous faire passer. 

Les Français ne veulent pas se déconnecter

Selon une étude de l’agence d’intérim Qapa, 62% des Français répondent à leurs appels et emails professionnels en vacances. Alors, évidemment, ils ne dégainent pas leur ordinateur portable sur le sable, mais ils sont 75% à consulter innocemment leur smartphone pour garder le lien avec le travail. Innocemment, c’est ce qu’ils pensent du moins, puisque 61% d’entre eux considèrent qu’ils ne sont pas accros au travail. Au contraire, 79% estiment que les nouvelles technologies leurs permettent de passer de meilleures vacances. 66% avouent même qu’ils parviennent à mieux se reposer et à déconnecter ! Et c’est cela qui m’a vraiment étonnée...

Utiliser son droit à la déconnexion

Je pense que la vérité est plus complexe. L’Allemagne est le premier pays qui a réalisé que la connexion permanente des salariés présente des risques. Pour empêcher cela, le pays a ainsi été précurseur et a créé « le droit à la déconnexion ». Le gouvernement français lui a emboîté le pas avec son fameux droit à la déconnexion de mai 2017. Il stipule que les entreprises doivent réguler les outils numériques mis à la disposition des salariés comme le smartphone pour assurer le temps de repos. Plus qu’une posture, la France a mis en place de vraies sanctions. Ainsi, si une entreprise sollicite régulièrement son collaborateur alors qu’il est en congés, elle risque jusqu’à 1 500 euros d’amende.

Pourquoi il est urgent de se déconnecter

Si certains salariés ne s’autorisent pas à décrocher pendant les vacances, je pense que c’est aussi parce qu’ils reçoivent des sollicitations de leurs managers directs. Je suis manager depuis maintenant 7 ans, et j’ai mis un point d’honneur à assurer le bien-être de mes équipes. Et pour être productif et serein au travail, il faut justement oublier ce travail durant les périodes de repos. Chez Splunk, que j’ai rejoins il y a 4 mois, l’équilibre vie personnelle/vie professionnelle est un point central de notre culture. D’ailleurs, nous faisons passer un entretien tous les six mois à nos collaborateurs français pour nous assurer qu’ils prennent bien le repos journalier et quotidien qui leur est dû. Nous demandons à chaque manager de discuter avec son collaborateur des points remontés via un questionnaire, pour pouvoir prendre le poul de la charge de travail et réajuster si le besoin se fait sentir. Durant le confinement, nous avons passé  davantage de temps sur l’ordinateur portable, sautant d’un meeting Zoom à un autre, peinant à trouver un moment pour se dégourdir les jambes ou prendre l’air. Le travail à la maison a brouillé les frontières. Certains et certaines ont vraiment dû mettre les bouchées doubles pour pouvoir assurer au mieux le service aux utilisateurs tout en jonglant avec des obligations familiales. Là encore, Splunk a offert trois jours de repos supplémentaires pour assurer l’équilibre vie personnelle et vie professionnelle pendant cette période incertaine. Nous avons également arrêté les réunions du vendredi après-midi afin de laisser du temps pour pouvoir s’organiser dans son travail.

J’espère vous avoir inspiré à vous déconnecter. Allez, lâchez ce smartphone et ouvrez un bouquin. Pourquoi pas « Respire ! le plan est toujours parfait » de Maud Ankaoua, un roman bienveillant...

Bonnes vacances !

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Thanks!
Sophie Yannicopoulos

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